Avec le changement climatique, les pollens arrivent plus vite, avec son lot de nez coulants et d’yeux piquants. Ces dernières années, le noisetier était déjà en fleur au mois de décembre. Entre le bouleau, les graminées, les particules fines, etc, il devient pour les personnes allergiques très difficile d’avoir du répit. Idem pour l’intérieur du bâtiment, évaporation des colles de nos meubles, solvants ou humidité favorisant l’apparition de moisissures et autres champignons, peuvent causer de problèmes pulmonaires.
Une des solutions les plus intéressantes est la ventilation douce. Celle-ci permet de filtrer l’air entrant des pollens et particules fines. Pour une efficacité énergétique rentable, on la choisira à double flux avec récupération de chaleur.
En saison froide, l’air entrant est tempéré par l’air sortant, permettant ainsi de récupérer quelques degrés qui ne seront pas pris en charge par le chauffage central. En saison chaude, il est possible de désactiver ce réchauffement appelé communément « by-pass », l’air extérieur entrant n’est alors plus réchauffé. Très efficace la nuit, il est important d’avoir des protections solaires en journée pour ne pas surchauffer l’habitat par le rayonnement solaire ni d’ouvrir les fenêtres si les températures extérieures sont élevées.
Une maison passive n’a pratiquement plus besoin de chauffage central quand une ventilation douce double flux est installée. Selon le volume de l’habitat, la ventilation permet le renouvellement d’air comme si l’on ouvrait ses fenêtres 7 fois par jour pendant 10 minutes, sans les inconvénients de pollens et particules fines. Il est bien sûr possible d’ouvrir les fenêtres pour aérer, mais ce n’est plus obligatoire.
Lors d’une petite rénovation, il sera plus facile de poser une ventilation « simple flux ». Présentant moins de contraintes architecturales, ses buts sont les mêmes que la double flux, mais ne réchauffe pas l’air entrant.